mardi 29 janvier 2008

Voilà, j'entame ma troisième semaine ici. J'ai bien profité du weekend, plage et soirée jusqu'à très tôt, d'ailleurs à la sortie, au petit matin, nous sommes resté bloqué pour cause de Marathon... Évidement ils le font très tôt pour éviter la grosse chaleur. Et Dimanche re-plage, c'était vraiment chaud, et la mer agité, et malheureusement fatal pour un baigneur :-( Ca calme tout de suite, et bravo au sauveteur. En moins de Dix minutes ils étaient au moins une quarantaine en ligne dans l'eau pour essayer de trouver le jeune homme sous l'eau. Il semblerait qu'il ai eu une crise cardiaque ( jeune gars pourtant), et que les vagues l'ont bloqué au fond. Bref, les jetskis, l'Helico n'y ont rien fait, les sauveteurs l'ont retrouvé peut être bien 20min après l'alerte, ils ont essayé de le réanimer longuement...
Ça fait froid dans le dos, et je peux dire que ca a mis une sale ambiance sur la plage. Je crois que la plupart des gens sont partis tout comme nous.
Oui la mer peut être très agitée, je ne parle même pas du courant de fou des fois et des vagues.





Cette semaine est chargée pour moi au niveau des cours, d'autant plus que j'essaye d'aller au moins deux fois par semaine au labos de langues.
Les cours en eux mêmes ne sont ni plus simples ni plus compliqués, c'est juste que je n'ai pas la même culture, pas les mêmes références qu'ici. Donc souvent l'on parle d'entrepises, de périodes de l'économie US que je connais mal, au mieux, ou pas du tout, au pire...

Photo Panoramique



samedi 26 janvier 2008

Fin de ma deuxième semaine.

Deuxième semaine déjà...
Ca y est je suis en Weekend, alors je profite un peu pour mettre en ligne des photos de cette semaine.
Alors tout d'abord je suis parti faire des courses en voiture avec un pote américain.
Sur la route on a trouvé un énorme centre commercial... enfin bon nous sommes juste rentré car il tenait vraiment à me le montrer.
J'ai était obligé de prendre c'est Mac and Cheese. David ne me croyait pas que je n'en avais jamais mangé. Resultat bah j'y ai eu le droit le soir même. C'est simple à faire... De l'eau chaude pour les pates, et après du lait et du beurre (petite boite bleu). A la fin ca a le goùt de pate au fromage tout simplement... il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un fromage



Après ca, faire les courses.... Bah une galère quand on n'y connait rien. J'ai du y passer une heure. Mais j'ai trouvé quand même de bonnes choses comme du fromage rapé suisse. PAr contre Bye Bye crème fraiche et Yaghourt, entre autre.



Bon passons au mode de transport.... Et bien il y a de tout, bien sur le fameux Vélo de Miami... Il y en a de toutes les couleurs et formes, style Harley Davidson




Vous pouvez aussi opter pour les nombreuses "Limousine"... c'est rarement très beau, on prend une voiture on la coupe en deux, en rajoute quelques mètres de taules et le tour est fait. Il y en a version Hummer Zèbre, Jaune, ou autre 4X4, où comme ici une chrystler... Enfin il y a de tout




Et pour ceux qui habitent dans les marécages, il y a aussi la version surélevé... Bon c'est d'un goût douteux...



Le reste des photos toujours à la même adresse




Et en bonus, petite video de la mer... Océan Atlantique agrémenté d'un tiède courant chaud nommé Gulfstream... Oui oui le même qui passe en Bretagne mais avant qu'il ne se refroidisse...

vendredi 25 janvier 2008

Miami ...



Je prend un peu le temps de vous expliquer quelles sont mais impressions sur cette Ville des Etats-Unis qui semble complètement à part.
D'accord elle se trouve sur le continent US, mais la majorité des gens qui vivent ici sont issus de l'immigration Cubaine ou d'Amérique du Sud.
Miami est une ville de 405 000 habitants stricto sensu, et son aire urbaine 5,4 millions (Paris intra-Muros = 2 Millions d'hab, et agglomération 10 Millions).
J'ai vraiment l'impression que c'est une ville très étendue, dans le quartier où se trouve notre Fac, c'est un quartier uniquement résidentiel, avec de belles maisons de plein pieds, avec de beaux terrains et de nombreuses piscines. C'est un peu partout pareil autour de l'hyper centre qu'est Miami Downtown. Ce quartier est en pleine mutation, de nombreuses constructions sont en cours, et à priori, les travaux s'éternisent (plus de deux ans pour un tout petit parc qui doit faire la taille d'un square parisien), la Mafia Cubaine est importante ici.
En tous cas pas de Gang en vue... LoL. Bien sûr le Campus est surprotégé, mais en se promenant dans tout Miami vous n'aurez aucune crainte. Réellement c'est une ville très safe. Il y a bien un quartier déconseillé la nuit, Little Havana.

Miami Beach est coupé du centre par la Baie, ou se trouve de magnifique îles privées, ou les heureux propriétaires peuvent amarrer leurs Yachts au bout du jardin.
C'est réellement un quartier à part. C'est sans doute le quartier de la nuit de Miami. Tout le long de la côte se trouvent les Hotels qui ont fais la réputation de Miami ( Le Hilton du film Scarface ).

Il y a le plus "Fameux" Hotel de Miami, le DELANO Hotel



Avec Victoria nous y sommes allé, l'entré est très facile, le Hall est tout simplement magnifique (photos ci-dessous, le restaurant, dans le même style que le Hall). Ce qui fait la réputation de cet hotel, c'est bien sûr sa magnifique piscine, mais surtout son club, où viennent se produire en showcase Lenny kravitz, Alicia Keys, Justin Timberlake ... avec un magnifique piano transparent. Le lieu est vraiment sublime.



Miami se trouve à la pointe de la Floride, et est en proie à de violents Ouragants. Je suis moi même inscrit sur une liste de secours du Consulat de Miami, et inscrit à une alerte ouragans sur mon tél mob, même si la saison des ouragans commencent plutôt en Aoùt.
En 1992, le plus important de tous les USA c'est abattut sur Miami, Bye bye les villas de rêves, et place à l'Horreur.
Je ne sais pas comment on peut oser acheter une maison ici, alors que l'on sait qu'elle peut être souffler en moins d'une minute. Ce doit être une décision dûr à prendre.... A méditer



Cliquez sur la photo... Impressionant

jeudi 24 janvier 2008

Tournoi de Tennis

Donc voilà, j'ai enfin le net dans ma chambre. Voici donc les photos du tournoi de tennis de notre section.
Un endroit Magique des Internationaux de Miami, avec de l'autre côté de la route, l'une des plus belle plage de Miami, avec ses palmier
Voici les photos en vrac de mes 10 premiers jours à Miami

jeudi 17 janvier 2008

Les Etats-Unis et ses Troupes

Nous en sommes venu de parler de la Guerre en Irak à propos des élections présidentielle, et du fait qu'Hilary Clinton avait voter pour en 2002. Hors, cette année est l'année de plus en plus nombreux américains.

Il y avait Joe, un pur Americain qui est en cours avec moi. J'avais remarqué plusieurs fois qu'il arborait fièrement le drapeau Americain, et même un auto-collant sur sa voiture Support our Troop.

Ma première impression bien sûr de me dire que ça doit être un de ces plouk de ricains.

Il s'avère qu'il ne collait pas trop au style du campus, ou tous les Etats-Uniens sont super friqués, et c'était le seul à avoir une voiture d'occasion.

Bref il m'explique qu'il ne paye pas l'Université (environ 35000$ l'année) car son petit frère est mort en Irak. En effet, après le 11 Sep nombreux sont ceux qui se sont portés Réservistes. Les Réservistes ne s'engagent en arme uniquement si les US sont directement attaqués, et n'étaient jamais déployé hors du continent. Sauf qu'en 2002, l'administration Bush a changé les règles du jeux. Résultat, envoyé en Irak et mort 6 mois après... L'Université offre les études à de nombreuses familles qui ont perdu un de leur fils. Maigre consolation.

Je respecte toutes ces familles qui doivent survivre dans une amérique qui les méprisent de plus en plus.





PS: J'ai des problèmes d'internet... donc plus beaucoup de nouvelle de ma part

Je vais rès bien, tout se passe bien, il y a beaucoup de nationalité sur le campus, on se mélange tous et tout.

J'ai eu le droit à mon petit cadeau d'Anniv: un pot de Nutuela... C'est de l'or par ici. J'étais trop content. C'est aussi ce soir là que j'ai utilisé pour la premiere fois la VisaCard US... Je me suis sentit tout d'un coup comme un americain avec cette carte Bank of America. On est parti boire un verre dans un bar resto de Salsa, enfin ce genre de musique, c'etait vraiment cool. Sinon ca y est je m'habitue à la clim en cours, j'ai toujours mon sweat mais ca me gène de moins en moins.

Au niveau du temps, il fais plutôt bon. Lundi nuageux avec vent du Nord.... donc Tres froid, j'ai mis mon Sweat pour la premiere fois dehors... Mardi vent de l'Ouest, très chaud à l'abris du vent, et aujoud'hui vent du SUD.. Donc plutot chaud, et les nuages arrivent tj en fin d'apresmidi.

Mais c'est un vent de fou... ca decoiffe.

Demain j'ai cours que le matin, donc je vais en profiter pour souffler un peu, car plus bcp de temps entre les cours, et surtout la comprehension des cours....

En tous cas je suis super fier car hier c'est la troisième personne qui me dis que j'ai un très bon accent et quand deux mois je saurais parler parfairtement us.

J'aime cette région car il y a un melange de culture de fou. il y a un accent du Sud, à chauque foir on se dit Hola et non pas le Hi... même les "americains de souche".

mercredi 16 janvier 2008

Elections US

Les élections présidentielles prennent une place importante dans les médias americains. Même si les quotidiens régionnaux et locaux font principalement leur choux gras dans les fais divers, à la l'Univ on en parle beaucoup.

Il est en jeux l'Avenir d'un grand pays dont ses décisions façonnent encore un peu le monde entier.


C'est le 4 Novembre que l'élection finale aura lieu.

Cette période d'élection se déroule en deux étapes:


Etape 1

Chaque parti elit son candidat parmi plusieurs prétendants

Du 3janvier au 3 juin les partis organisent des élections – primaires ou caucus (assemblées d'élécteurs)- dans chaque Etat.

Les électeurs désignent des délégués pour la convention du parti.

Chaque candidat à l'investiture obtient un nombre de délégués proportionnel à son score.

Le nombre total de délégués par état est établi en fonction de sa population.

A l'issue des primaires, les délégués élus se réunissent en convention. Le candidat choisi par le plus grand nombre de délégués obtient l'investiture du parti pour l'éléction présidentielle.


Convention Démocrate du 25 au 28 Aout à Denver, Colarado

Convention républicaine 1 au 4 Septembre à Minneapolis-St Paul, Minnesota


Etape 2

4 Nov 2008

L'élection presidentielle se deroule au suffrage universel indirect.

Dans chaque Etat, les electeurs élisent des grands électeurs se réclamant de l'un ou l'autre candidat. Le candidat arrivé en tête obtient tous les votes des grands électeurs de cet Etat

Les Grands électeurs désignent le vainqueur de l'élection.


lundi 14 janvier 2008

University

Voici donc ma première journée à la FAC.
Le matin on avais rendez-vous pour faire un tour du campus, et nous souhaiter la bienvenue, mais aussi nous expliquer comment tout se passe ici.
Ce qu'il faut bien voir c'est que c'est aujourd'hui la Rentrée... Donc ce matin il y avait du monde partout. Une vrai fourmilière.
A 14h j'ai eu mon premier cours, nous sommens une 20 sur cette option, dont 5 Etrangers et je suis le seul Français.

Voici un article interréssant qui peut nous éclairer sur le fonctionnement de l'Education aux USA sur fond d'Election Presidentielle

L’Amérique en ligne de comptes

Famille républicaine traditionnelle, Fred et Barrie Roberts détaillent leurs dépenses : des frais de scolarité des enfants aux cotisations de santé, en passant par les achats quotidiens. Plongée dans l’intimité de la classe moyenne supérieure américaine.



Les Roberts habitent une petite maison tranquille en pleine forêt, à quelques miles de Dover, en plein cœur de la Pennsylvanie. Les branches des arbres frôlent les murs. Un épicéa qui domine la maison sème ses épines sur le balcon de bois. Une petite clairière sert de parking aux six voitures du couple et de leurs trois enfants : une Buick, deux Volvo, une Chevrolet, un 4 x 4 et un minibus. «On avait acheté le minibus pour amener les vélos à la plage, mais on n’en a plus vraiment besoin. Il faudrait qu’on s’en débarrasse, de même que de la Chevrolet qui ne nous sert plus à rien», dit Barrie, 57 ans, en retapant sa mise en plis. «On achète toutes nos voitures d’occasion, note Fred, son mari, 58 ans. On économise pas mal comme ça. Pas tellement par nécessité, mais par principe. Pourquoi dépenser davantage ?» Les Roberts ont accepté de parler sans détour de leur budget, qu’ils n’ont jamais dévoilé jusqu’alors, même aux membres les plus proches de leur famille. Fred va jusqu’à inscrire le montant des impôts qu’il paie sur un bout de papier, afin que sa fille, qui fait cuire des biscuits à côté, n’entende pas. Ce témoignage pris au hasard, unique en soi, est une fenêtre ouverte sur une famille américaine, ni plus ni moins.

Fred vote toujours républicain. Il penche pour le sénateur John McCain, à la présidentielle de 2008. «Le gouvernement fédéral doit intervenir le moins possible dans la vie des gens et prélever le moins possible d’impôts, croit-il, sinon on aboutit à une énorme bureaucratie inefficace.» Barrie partage cette vision de droite. Elle croit en «l’initiative individuelle, même si certaines personnes ont besoin d’être aidées». Pourtant, cette fois, elle hésite et votera peut-être démocrate.

Les Roberts sont loin de tirer la langue. Fred est patron d’une entreprise d’une quarantaine d’employés qui vend des emballages. C’est son père, d’origine irlandaise, qui l’a fondée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, «dans une vieille ferme qui n’avait pas l’eau courante». L’entreprise familiale a prospéré. «Elle doit valoir aujourd’hui 4 ou 5 millions de dollars» (entre 2,75 et 3,5 millions d’euros), juge Fred qui possède 51 % des parts. Son père, âgé de 88 ans, dispose des 49 % restants. Fred gagne autour de 300 000 dollars (environ 205 000 euros) par an. Il en donne un tiers aux impôts fédéraux, qui lui prélèvent le pourcentage maximum : 35 % de ses revenus. L’Etat de Pennsylvanie ponctionne 3 % supplémentaires, soit environ 9 000 dollars. Il doit aussi payer les impôts sur le revenu de Dover, l’une des rares municipalités américaines à imposer ses administrés sur ce qu’ils gagnent et la valeur de leur propriété. Cette taxe sert presque en totalité à financer l’école secondaire de la ville. Les Roberts doivent, pour ça, s’acquitter encore de 7 500 dollars chaque année.

«Le plus cher, c’est l’université des enfants»

Leur maison, achetée 35 000 dollars en 1976, a été agrandie depuis. Elle vaudrait aujourd’hui 300 000 dollars. Ils possèdent aussi une petite demeure sur la plage, dans le New Jersey, évaluée à 500 000 dollars. L’immobilier ayant pris beaucoup de valeur depuis six ans, nombre d’Américains en ont profité pour hypothéquer leurs biens afin d’améliorer leur niveau de vie. La chute du marché amorcée depuis un an, en raison de la crise des subprimes, n’a pas été à l’avantage de ces imprudents emprunteurs. Les Roberts, eux, n’ont pas cédé à la tentation. «On vit simplement et on aime bien vivre comme ça. On n’a que des vieilles télévisions à la maison. Notre seul écran plat est minuscule.»

Chez les Roberts, on n’aime pas l’ostentation. Hormis le surplus d’automobiles dans la cour et la petite nature morte peinte par un artiste local accrochée à un mur, la maison est dépourvue du moindre luxe. A l’inverse de beaucoup de leurs compatriotes, excessifs en la matière, ils n’ont pratiquement aucune dette. «On possède deux maisons, et pour le reste on a les moyens de payer rubis sur l’ongle, alors on le fait. Nos enfants ont des cartes de crédit, mais c’est pour se bâtir une réputation de solvabilité auprès des banques.» Aux Etats-Unis, les organismes bancaires jugent de la capacité d’emprunter uniquement sur le passé du client : elles ne prêtent qu’à ceux qui prouvent qu’ils ont déjà remboursé un prêt. Paradoxalement, plus un client emprunte, plus il est considéré solvable, même si sa dette s’envole.

Où les Roberts dépensent-ils les 190 000 dollars annuels qui leur restent après impôts ? «Ce qui nous revient le plus cher, c’est l’université des enfants», dit Barrie, les coudes appuyés sur la table de la cuisine. Arre, la fille aînée de 25 ans, est en sixième année d’université à New York, où elle étudie le théâtre. Chaque année scolaire coûte 40 000 dollars (27 500 euros). «Ces deux dernières années, Arre a décidé qu’elle paierait elle-même ses études», précise sa mère, ce qu’elle fait en donnant des cours à d’autres étudiants. Même tarif, 40 000 dollars par an, pour Danny, 23 ans, qui étudie le business à Philadelphie. «J’espère qu’il va prendre ma suite, dit Fred, mais je ne le pousse pas non plus dans cette direction.» Cathy, 19 ans, est en première année d’université, où elle étudie l’art. Tarif : 41 000 dollars par année. «Les emprunts à taux préférentiels accordés aux étudiants par le gouvernement fédéralsont tout de même à 6 % par an, ce qui est beaucoup, grimace Fred. Dans le même temps, les universités ne cessent d’augmenter leurs prix. Pour beaucoup de gens, ça devient inabordable.» Fred, lui, paie cash. Les sommes qu’il consacre à l’éducation de ses trois enfants ne sont pas déductibles d’impôts. En six ans, le couple estime avoir déjà dépensé autour de 300 000 dollars en frais de scolarité universitaire. Aucun de leurs enfants n’a bénéficié d’une bourse. Celles-ci sont assez fréquemment accordées aux étudiants issus de familles aux revenus plus modestes. Réservées aux mieux notés, elles peuvent couvrir la moitié, les trois quarts, voire la totalité des frais de scolarité.

«Je ne me plains pas»

La santé n’est pas un poste de dépense élevé pour les Roberts. «Nous bénéficions du régime d’assurance-maladie de notre entreprise, qui couvre les employés et leurs familles», explique Fred. L’entreprise paie 80 % du coût de cette assurance privée, l’employé 20 %. Ce partage des charges, très avantageux, est plutôt rare aux Etats-Unis, où chaque entreprise a un système différent. «Ça nous revient à 1 500 dollars par an et par personne, dit Barrie, et on a toujours été très bien remboursés. En vingt-cinq ans, on a tout de même eu 19 interventions chirurgicales dans la famille !» Le remboursement n’est jamais intégral, mais le reliquat est «abordable». «Si je perdais mon emploi, modère Fred, et devais payer une assurance individuelle, à mon âge, ça me coûterait sans doute dans les 12 000 dollars par an.»

Leur police d’assurance plafonne les dépenses à 2 millions de dollars, et c’est suffisant malgré le coût élevé des hôpitaux américains, estime Fred. «Mes deux frères, qui sont médecins, pensent que les coûts de santé élevés sont le fait des avocats qui cherchent par tous les moyens à attaquer en justice les médecins. Ceux-ci sont contraints de multiplier les tests médicaux pour se couvrir, ce qui fait grimper les factures. Il y a bien sûr aussi le fait que le gouvernement interdise l’importation de médicaments étrangers moins chers afin de protéger la recherche pharmaceutique.» Petit chef d’entreprise, Fred reconnaît qu’il ne couvre pas l’assurance-santé de ses employés à mi-temps - une pratique souvent reprochée au géant du supermarché Wal-Mart. «Oui mais chez Wal-Mart, se défend-il, ils ont des armées d’employés à mi-temps, alors que nous on en a que deux.»

Fred arbore la mine sévère de l’homme d’affaires préoccupé. Il ne prend pas beaucoup de vacances : trois semaines par an. «C’est la règle que j’ai instaurée dans l’entreprise, alors je la suis.» Ses employés bénéficient au départ d’une semaine par an, puis deux, et finalement trois au bout de dix ans. «Il y a aussi cinq jours d’arrêt maladie facultatifs, alors ça fait presque un mois en tout», plaide Fred. Comme ailleurs aux Etats-Unis, le fonds de retraite est payé pour moitié par l’employé (7,5 % du salaire) et pour moitié par l’entreprise. «Bush voulait privatiser les cotisations de retraite, mais ça a échoué, car tout le monde se méfiait et à raison», note-t-il. Fred cotise néanmoins parallèlement à un fonds privé de retraite depuis quinze ans. Cette année, il y mettra 20 000 dollars. D’un montant cumulé de 600 000 dollars, le fonds devrait s’élever à 1,5 million de dollars lorsque Fred atteindra les 65 ans. «La crise des subprimes a fait baisser le taux d’intérêt cette année, mais il s’est tout de même maintenu à 12 %. Donc je ne me plains pas.»

«En Europe, vous donnez très peu»

Les dépenses quotidiennes n’entament pas beaucoup le budget des Roberts. Que ce soit le chauffage (700 dollars par mois en fuel et électricité), l’alimentation (1 300 dollars mensuels pour trois personnes) ou l’essence. «Le prix du carburant [0,80 dollar le litre, ndlr] ne nous a jamais empêchés de faire ce qu’on voulait», dit Barrie. «On ne vit pas de manière extravagante comme le font ceux qui vivent à crédit. Nous, on préfère économiser.» Les Roberts donnent beaucoup aussi. Aux ONG - United Ways, Croix-Rouge, Care - ainsi qu’à l’université où ils se sont rencontrés lorsqu’ils étaient étudiants. Cette année ils ont en tout donné 15 000 dollars, déductibles des impôts. «Quand on n’avait pas à payer l’éducation des enfants, on donnait 20 000 dollars par an», dit Barrie. «Pourquoi ? Parce qu’on croit dans l’effort collectif et que c’est important de rendre une partie de ce qu’on gagne aux gens autour de nous. Les Américains sont très traditionnels et très ancrés dans leur terroir et leur communauté… J’ai lu qu’en Europe les gens donnaient très peu, et ça m’a étonné», remarque Fred. Ils donnent aussi à leur Eglise. «Très peu, confie Barrie, 1 500 dollars par année.» Elle dit «très peu», car certains voisins offrent jusqu’à 10 % de leurs revenus à leur paroisse. Ni Fred ni Barrie ne sont vraiment pratiquants, leur foi étant éclectique. «Notre Eglise est "unitaire", ce qui signifie qu’elle mélange toutes les croyances.» Quand on démontre à Barrie que le revenu médian d’une famille américaine est de 55 000 dollars par an, moins du cinquième de ce qu’ils gagnent, elle s’étonne et répond : «Je me sens coupable, vraiment.»




dimanche 13 janvier 2008

Southbeach... Une journée à la plage




Encore un peu décalé, je me suis levé tôt ce matin et j'ai décidé d'aller à la plage, de faire une vrai journée plage avant la rentrée qui est demain.
Le Ciel étais plutôt couvert en début de matinée, mais vers midi Grand soleil, et baignade obligatoire. L'eau est à 23°C donc ca va, pas de pb pour y aller. Drapeau VERT le matin et puis apres VERT ET MAUVE, qui indique de faire attention aux animaux marins... Gloups.... je sais pas trop de quoi il parle, de toute maniere Vert veut dire baignade autorisée et puis tout le monde est à l'eau. Grosse journée Farniente.
Pour info dans les boulangeries Françaises, pain au chocolat se dis Croissant au cho
A très vite

samedi 12 janvier 2008

12 Janvier... Route vers Miami Beach, SouthBeach

Et bien voilà, deuxième Très Grosse Journée



J'ai mis toutes les photos sur picasaweb. Alors aujourd'hui Mission pour Aller à Miami Beach, et plus Exactement SouthBeach... Une fois arrivé sur place je ne peux m'empêcher de penser à l'American Dream. Plein de touriste et une ville un peu à part du reste de Miami. Et une plage à perte de vue. Des Hotels à tous bout de champs. Et une architecture Art Deco des Années 20-30. Les couleurs sont réellement très belles. Ici tous les monde se côtoie, l'Amerique du Sud rencontre l'Amerique du Nord et L'Europe. Même si le quartier Français est Coral Gables, il y en a aussi de nombreux ici. Boulangerie Française, Paul, L'occitane, Franck Provost, et j'en oubli certain, sans compter les boutiques de luxe.
Comme on peut en avoir l'image, bcp de boutique de short, de surf ce genre de chose, avec bcp de musique, les haut parleurs dans la rue. Tous le monde en tshirt short et Tong, même devant les Grands Hotel de luxe les grooms sont en short. Ambiance très décontracté. Température de l'air 26°C avec pas mal d'humidité, donc chaleur ressentit aux alentours de 28°C. Température de l'eau 23°C et c'est le minimum pour Miami Beach.
C'est vraiment très agréable comme Endroit.





vendredi 11 janvier 2008

Premier Jour


Là il faut comprendre 73°F soit 23°C et il est 20h30

Première Pizza, et l'addition demandé en Espagnole SVP.. BOn j'ai eu du mal à la finir... PAs le courage de tout raconter ce soir... Trop crevé. Ciao