Etats-Unis: Racisme / Obésité / Handicap

Parlons de sujets qui dérangent, ou plus exactement qui ne dérangent que moi.
Tout d'abord le racisme. Tout simplement omniprésent à chaque moment de ma vie aux U.S.
J'avoue même que j'ai fini par ne plus y faire attention.
Je n'ai encore pas rencontré le moindre américain qui ne porte un jugement sur une autre communauté.
A Miami, il y a trois grandes communautés. Les Blancs, les Latino's, et dans les Black.
Autant dire que j'ai des amis blancs, latino's et black. Je peux vous avouer que quand je sors avec mes amis blancs, il n'y a personne des autres communautés, et au moindre petit problème, c'est la faute aux latino's ou black. On est mal servi au restaurant? C'est normal, il n'y a que des latino's qui servent. Dès qu'il y a le moindre black dans la rue, vous pouvez voir les regards de haine... non je ne rigole pas. Si vous avez vu le magnifique Film "Collision", vous savez de quoi je veux parler.
Et ce qui m'a fait désespérer, c'est la réaction d'amis blancs qui m'ont expliqué que je devais partir de Miami fin Mai car c'est le Spring Bling. Spring Blind c'est comme Spring Break mais que pour les Black.
A les écouter ça craint vraiment. Étonné je demande à un pote martiniquais ce qu'il en est. Réponse: "C'est pas que je suis raciste, mais c'est vraiment dangereux, mauvaise ambiance, et j'aime pas leur styles de vie, il y a eu des coups de feu l'année dernière, et le taux de criminalités et vandalismes a explosé."
Voilà encore une réponse qui me surprend.
Vous l'aurez donc compris, je ne sors jamais avec Harold et ses amis Black, et je ne sors jamais avec les argentins vénézueliens de la fac avec leurs amis hispanniques.
Pourtant Thierry (sur les photos du Art Walk) lui est plus intégré. Il est Haïtien (il parle Français). Mais j'ai cru comprendre que c'est parcequ'il est "européanisé", comprendre qu'il ne vit pas dans les ghettos black, et que contrairement aux autres haïtiens, il n'est pas chauffeur de Taxi.

Obésité:
Alors encore une fois Miami se démarque du reste des U.S.
Ici les trois quarts des personnes cherchent à prendre du poids, et un quart à en perdre. Autant dire que dans tous les cas ça râle pas mal.
Désolé Dereck si mes Popcorn sont Fat Free. Il n'y a plus que ça. C'est comme en France, essayez de trouver des yaourt (ou yogourt ou yoghourt) qui ne soit pas à 0% de matières grasses.
Bref ici combat incessant contre les Light, Sugar Free et autres.
Et vous pouvez le remarquer sur la plage, il n'y a pas beaucoup de gras (vous pouvez me dire, oui mais les obèses ne sortent pas de chez eux).
Ce qui est assez amusant c'est de demander le planning de la semaine d'une personne qui habite Miami. Vous pourrez voir apparaître au moins cinq fois "Gym". tu fais quoi ce soir? I'm going to the Gym ou I'm going to work out... Bref au moins 45min de salle de sport, et au moins 5 fois par jour, que ce soit les étudiants ou n'importe qui ici. Même les Français des soirées French tuesday (pour les expatriés ou autres français à Miami) y sont addictes.

Handicap: Alors là, c'est un lieu comment, mais je pense que l'on peut tout simplement s'incliner et prendre exemple.
Peut être que les états-uniens ont du mal à soigner leur malade, mais ils savent au moins les aider dans leur quotidien.
Tous les magasins ont des portes automatisés pour les handicapés. Avec un gros bouton à leur hauteur qui ouvre la porte. Et si le magasin n'est pas équipé, vous pouvez être sûr de trouver un interphone : si vous avez besoin d'aide appelez nous. Je ne parle pas des places de parking qui leurs sont réservés, l'ensemble des bus qui ont un accès pour les fauteuils roulants, ainsi que les taxis.



Voilà donc mes impressions sur ces trois sujets. A peine le temps d'écrire ça et me voilà invité par Harold à une soirée chez des amis à lui.
Direction Venetian Way pour une soirée plutôt Black. Bonne ambiance Of Course.